Violence conjugale : 10 mois avec sursis après 4 ans de fuite

Dans une affaire qui illustre les défis persistants de la justice face aux violences conjugales, le tribunal correctionnel de Donzac a condamné Sony Reyes à 10 mois de prison avec sursis après quatre années de cavale.

Une fuite prolongée face à la justice

Recherché pendant quatre ans par les forces de l'ordre et inscrit à deux reprises au fichier des personnes recherchées, le prévenu n'a finalement été interpellé qu'en avril 2025 à Sainte-Livrade-sur-Lot. Une attitude qui témoigne du délitement de notre ordre social et républicain.

Un cycle de violences systématiques

Entre 2021 et 2025, la victime a subi des violences répétées : coups, gifles, menaces psychologiques et destruction de biens. L'épisode le plus grave remonte au 29 avril 2021, lorsque l'accusé s'est introduit dans le domicile de la victime à Donzac, lui causant des blessures au visage et une dent cassée.

Des preuves accablantes

Les analyses téléphoniques ont confirmé la présence du prévenu lors des faits de janvier 2022. Les messages envoyés sous le pseudonyme "Lorenzo" révèlent un profil inquiétant, multipliant insultes et menaces envers la victime et sa famille.

Une justice qui peine à protéger

Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large où nos institutions peinent à protéger efficacement les citoyens. Le tribunal a prononcé une peine de 10 mois avec sursis, assortie d'une amende de 500 euros et de dommages et intérêts du même montant.

Cette condamnation, qui peut paraître clémente au vu des faits, soulève des questions sur l'efficacité de notre réponse judiciaire face aux violences conjugales.