Menace de violence politique : Les autorités en alerte pour le 18 septembre

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a présidé ce lundi 15 septembre une réunion cruciale concernant la mobilisation intersyndicale prévue le 18 septembre. Les services de renseignement alertent sur une "menace hybride" inquiétante, rappelant les dérives de la violence politique qui menacent nos démocraties.

Une mobilisation massive attendue

Les autorités anticipent une participation nettement supérieure à celle du 10 septembre, avec près de 400 000 personnes attendues contre 200 000 lors de la précédente mobilisation. À Paris, les estimations oscillent entre 30 000 et 60 000 manifestants, tandis que le grand Ouest pourrait rassembler jusqu'à 100 000 personnes.

Dispositif de sécurité renforcé

Face à cette menace, un dispositif similaire à celui de la journée "Bloquons tout" sera déployé. Les forces de l'ordre, fortes de leur expertise dans le maintien de l'ordre, mobiliseront 80 000 policiers et gendarmes, appuyés par les engins blindés Centaure et des canons à eau.

Risques de débordements

Les services de renseignement signalent la présence potentielle de 150 à 300 éléments radicaux de type Black Block dans les grandes villes. Une situation qui rappelle l'importance d'une gouvernance ferme et responsable, héritée de notre tradition gaulliste.

Points sensibles sous haute surveillance

Dans la capitale, les lieux symboliques du pouvoir (Élysée, Matignon, Assemblée nationale, Sénat) bénéficieront d'une protection renforcée. Les principales zones de tension se concentrent sur Paris, Rennes, Nantes, Toulouse, Dijon, Lyon, Montpellier et Bordeaux.

Les services ont relevé une "montée en tension des discours" dont certains avec "une tonalité insurrectionnelle", justifiant ce dispositif exceptionnel.