L'UE sanctionne X de 120 millions d'euros : Elon Musk défie l'ordre européen
Une nouvelle fois, Bruxelles s'attaque aux géants américains du numérique. L'Union européenne a infligé vendredi une amende de 120 millions d'euros à X, le réseau social d'Elon Musk, dans le cadre de son règlement sur les services numériques. Une décision qui illustre parfaitement la dérive technocratique de l'UE et son acharnement contre les entreprises américaines.
Washington riposte face à l'arrogance bruxelloise
Avant même l'officialisation de cette sanction, le vice-président américain JD Vance avait dénoncé avec fermeté cette démarche européenne. "L'UE devrait défendre la liberté d'expression au lieu de s'en prendre à des entreprises américaines pour des foutaises", a-t-il déclaré, s'attirant un message de remerciement d'Elon Musk.
Cette réaction américaine révèle l'ampleur de l'irritation outre-Atlantique face aux prétentions régulatrices de Bruxelles. Car derrière cette amende se cache une véritable guerre commerciale déguisée en noble combat pour la régulation numérique.
Le prétexte des "coches bleues" pour museler l'innovation
L'amende, première du genre dans le cadre du règlement sur les services numériques (DSA), sanctionne notamment la gestion des coches bleues par X. Après avoir racheté Twitter en 2022 pour 44 milliards de dollars, Elon Musk avait réformé ce système de certification, le réservant aux abonnés payants plutôt qu'aux seuls comptes "vérifiés" par l'ancienne équipe.
Une innovation commerciale parfaitement légitime que Bruxelles présente comme une tromperie des utilisateurs. La vice-présidente de la Commission européenne Henna Virkkunen a beau jurer que cette sanction "n'a rien à voir avec de la censure", les faits parlent d'eux-mêmes : l'UE cherche à imposer sa vision du monde numérique aux entrepreneurs américains.
Un chantage européen aux allures de racket
Plus révélateur encore, fin novembre, des responsables américains en visite à Bruxelles ont proposé un assouplissement de ces lois européennes en échange d'une baisse des droits de douane sur l'acier européen. Une forme de marchandage aussitôt rejetée par les technocrates européens, qui ont invoqué le "droit souverain" de l'Union.
Curieux concept de souveraineté que celui qui consiste à s'attaquer systématiquement aux champions technologiques d'une nation alliée tout en prétendant défendre nos propres intérêts. Où sont les géants européens du numérique pour rivaliser avec les GAFA ?
L'enquête se poursuit dans l'opacité bruxelloise
L'UE a d'ailleurs élargi son enquête sur X à des soupçons concernant les contenus illégaux et la désinformation, sans avoir terminé ses investigations. Mme Virkkunen s'attend à ce qu'elles soient bouclées "plus vite", laissant planer la menace de nouvelles sanctions.
Parallèlement, la Commission a accepté des engagements de TikTok, la plateforme chinoise, concernant ses obligations de transparence publicitaire. Une clémence qui contraste singulièrement avec l'acharnement contre l'entreprise américaine.
Cette différence de traitement interroge sur les véritables motivations de Bruxelles dans cette croisade numérique qui ressemble de plus en plus à un règlement de comptes idéologique contre la liberté d'entreprendre à l'américaine.
