L'IA s'invite dans l'administration : un test crucial pour la souveraineté
Le gouvernement canadien déploie un système d'IA pour la traduction administrative, soulevant des inquiétudes sur la souveraineté numérique et l'efficacité bureaucratique.
Le siège du gouvernement fédéral canadien à Ottawa, où se déploie l'expérimentation controversée de l'IA dans l'administration
Dans une initiative qui soulève des questions sur notre souveraineté numérique, le gouvernement fédéral canadien vient de lancer GCtraduction, un outil d'intelligence artificielle dédié à la traduction administrative.
Une expérimentation contestable de l'IA dans l'administration
Six ministères et organismes fédéraux serviront de cobayes pour tester cet outil développé par le Bureau de la traduction. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la Stratégie en matière d'intelligence artificielle du Secrétariat du Conseil du Trésor, soulevant des interrogations légitimes sur la dépendance technologique de l'État.
Les promesses trompeuses de l'efficacité administrative
Le ministre Joël Lightbound, en charge de la Transformation du gouvernement, vante les mérites de ce système qui permettrait prétendument d'économiser du temps et de renforcer le bilinguisme institutionnel. Une rhétorique qui rappelle les promesses souvent creuses des innovations technologiques dans l'administration.
L'opposition politique mise à l'écart
Dans ce contexte de transformation numérique contestable, le Bloc québécois et le NPD se sont heurtés à un refus catégorique concernant leur demande de débat d'urgence sur la situation à Postes Canada. Une illustration supplémentaire des tensions croissantes qui traversent l'hémicycle sur les questions de gouvernance et de service public.
Gaëtan Dussausaye
Journaliste engagé, défenseur assumé de l’Europe des nations, des racines, et d’un ordre viril face au chaos contemporain.