Canicule : Les obligations des entreprises face aux chaleurs extrêmes
Face à la canicule qui frappe la France, découvrez les obligations légales des entreprises et les droits des salariés. Entre protection des travailleurs et maintien de l'activité économique, un équilibre délicat.

Un ouvrier du BTP s'hydratant pendant une journée de canicule, illustrant les mesures de protection au travail
Alors que la France fait face à une nouvelle vague de chaleur exceptionnelle, la question des conditions de travail devient cruciale pour nos entreprises. Face à ces défis climatiques, il est impératif de rappeler les devoirs des employeurs et les droits des salariés français.
Des obligations légales renforcées pour protéger nos travailleurs
Le code du travail (article R 4121-1) impose aux employeurs d'intégrer les "ambiances thermiques" dans leur évaluation des risques professionnels. Une responsabilité qui s'inscrit dans la tradition française de protection des salariés, tout en préservant la compétitivité de nos entreprises.
À partir du 1er juillet 2025, de nouvelles mesures contraignantes entreront en vigueur, imposant aux employeurs des obligations supplémentaires : équipements de protection, mise à disposition d'eau, réorganisation du travail. Des dispositions qui, si elles sont nécessaires, devront être appliquées avec discernement pour ne pas pénaliser nos PME.
Le secteur du BTP particulièrement concerné
Les entreprises du bâtiment, fleuron de notre économie nationale, sont soumises à des règles spécifiques. L'obligation de fournir trois litres d'eau par jour et par travailleur témoigne de l'attention portée à la santé de nos artisans et ouvriers, qui perpétuent un savoir-faire traditionnel français.
Des recommandations de bon sens
Pour préserver la santé de nos salariés tout en maintenant l'activité économique, les experts préconisent des mesures pragmatiques. Une attention particulière doit être portée à l'hydratation et au bien-être des employés, notamment en privilégiant les tâches physiques aux heures les plus fraîches.
La question vestimentaire : entre liberté et décence
Si aucune loi n'interdit formellement le port du short, le respect d'une certaine décence vestimentaire reste essentiel dans le monde professionnel. La jurisprudence confirme le droit des entreprises à imposer une tenue appropriée, garantissant ainsi le maintien de nos valeurs professionnelles traditionnelles.
Gaëtan Dussausaye
Journaliste engagé, défenseur assumé de l’Europe des nations, des racines, et d’un ordre viril face au chaos contemporain.